Les conversations étranges que je n'ai qu'aux États-Unis

Je vous avais dit en décembre que je me sentais seule. Depuis, j'ai fait plein de rencontres et j'ai des conversations parfois lunaires, propres aux USA. Je vous raconte.

🌴 Je m’appelle Déborah, je suis journaliste, mariée avec un photographe 📸 et maman d’un petit garçon de 9 ans. Je suis Belge et installée à Los Angeles. J’ai vécu à Palm Springs pendant trois ans sous visa, et nous voilà de retour dans la Cité des Anges, avec la Green Card EB1. Je vous raconte comment j’ai obtenu la carte verte (et comment vous pouvez l’avoir aussi) ici.

Dans cette newsletter, je vous raconte la Californie de l’intérieur ☀️, je vous détaille notre aventure d’immigration 🛂 et je vous donne de vrais bons conseils pour votre voyage sur la côte ouest ou votre future installation.

Cette newsletter est pour vous si vous avez un voyage prévu en Californie ✈️ et que vous voulez vous mettre dans l’ambiance, si vous venez de rentrer d’un voyage en Californie et que vous voulez prolonger le plaisir, si vous espérez, un jour, venir vivre aux USA 🇺🇸 et que vous voulez savoir à quoi ressemble la vie sur place, ses défis, ses grandes joies, sans bullshit et avec des exemples et des situations concrètes. Mais aussi si vous vivez déjà en Californie et que vous cherchez des bons plans.

Je vous donne toutes les raisons de vous abonner à la newsletter Enjoy California ici (et je réponds aux questions que vous vous posez). Prêts pour l’embarquement… Vous avez votre ticket?

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En décembre dernier, je vous avais dit que mon bilan amical était un peu triste après cinq mois en Californie. Depuis? J’ai changé plein de choses, et j’ai rencontré des expatriés géniaux et hallucinants, dont j’ai envie de vous parler ici. S’installer dans un autre pays, c’est perpétuellement sortir de sa zone de confort et aller à la rencontre de gens avec lesquels on ne traînerait pas spontanément dans sa vraie vie.

On a tous des raisons différentes d’être là, certains sont là pour rester, d’autres pas, certains ont des gros moyens, d’autres pas. La Californie est un gros melting pot en soi. Les born and raised ici ne courent pas les rues. Avant de rentrer dans les détails de mes dernières rencontres que j’ai trouvées so LA, je réponds à une question qu’on me pose beaucoup…

Et avec les Américains, les amitiés, ça se passe comment?

Notre réseau de ce côté-là est surtout composé de parents d’élèves. On est invités pour les vacances d’avril (Spring Break) à Tahoe chez des copains américains. Je me réjouis même si je sais que ça va être un enchaînement d’hésitations de ma part. On n’a pas les mêmes codes, pas la même façon de fonctionner. L’amitié est moins naturelle parce qu’il y a un gros choc des cultures. Je pose beaucoup de questions pour savoir si j’ai les bonnes réactions. J’ai toujours peur d’être impolie.

Au début de l’année scolaire, on a sympathisé avec un couple américain qui nous dit régulièrement: Il faut qu’on se voie… Mais ça ne s’organise jamais. Je les ai recroisés récemment. Et parce qu’ils me mettent suffisamment à l’aise pour que je me permette de poser la question, j’ai demandé si c’était une formule de politesse ou si on allait vraiment finir par se voir. Parce que c’est connu : les Américains sont les champions de la légèreté relationnelle. Ils vous font croire que vous allez devenir les meilleurs amis du monde… et puis, ils ne vous donnent plus jamais de nouvelle. Dans ce cas-ci, c’est la vie quotidienne et ses obligations qui ont empêché un rendez-vous. On va vraiment se voir à un moment.

Je vais aussi à Coachella mi-avril avec mon amie américaine, rencontrée à Palm Springs quand on y vivait. On se connait depuis cinq ans. On ne se voit pas autant qu’espéré, mais je l’adore. Bref, on a des copains américains mais c’est moins fluide et moins facile qu’avec des francophones. Parfois, on a juste besoin de revenir aux sources, de parler sa langue et de manger à 20 heures pour se sentir bien. 😆

Ces dernières semaines, j’ai rencontré un tas de francophones installés à Los Angeles et j’ai eu des conversations lunaires que je n’aurais nulle part ailleurs. Elles en disent long sur la culture américaine. Je vous raconte.

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Allez, c’est parti. Bonne lecture…